SOS Jeunes Initiatives Jeunesse est soucieuse des réalités des adolescents et des jeunes adultes confrontés à des difficultés d’ordre social, économique ou moral.
Elle participe à la création, la gestion et le soutien de projets récurrents ou d’initiatives ponctuelles en matière de jeunesse.
SOS Jeunes Initiatives Jeunesse entreprend, soutient et/ou participe activement à toute action tendant, directement ou indirectement, à prévenir l’apparition de ces situations et problèmes. Elle en tire toute observation et conclusion sur les problèmes sociaux des jeunes en général.
Les subsides de la Communauté Française et des divers appels à projet
ne nous permettent pas de couvrir l’ensemble des frais de fonctionnement de SOS Jeunes Quartier Libre. Dès lors, pour créer de nouveaux projets et les mettre sur pied ou pour poursuivre des activités déjà existantes, nous ne pouvons compter que sur l’aide de dons privés afin d’en assurer un meilleur fonctionnement.
SOS Jeunes a été fondée en 1977 par Gustave Stoop et son équipe.
Dans la foulée de Mai 68, le désir d’autonomie des jeunes avait trouvé une première réponse dans le domaine de l’information concernant les études, les vacances, les jobs et les loisirs avec Infor Jeunes.
Mais d’autres difficultés sous-jacentes ne tardèrent pas à apparaître : décrochage scolaire, fugues, drogues, problèmes médicaux, et psychologiques lourds... auxquelles SOS Jeunes tenta de répondre dès 1977.
En 1996, SOS Jeunes crée deux asbl distinctes : l’AMO SOS Jeunes Quartier Libre, restée inchangée jusqu’à aujourd’hui et Prospective Jeunesse, dédiée aux problématiques d’assuétudes chez les jeunes.
Tandis que l’asbl mère, dénommée SOS Jeunes Initiatives Jeunesse, a pour objet social de développer divers projets dans le secteur de la Jeunesse, destinés à devenir autonomes tels que Solidarcité ; Seuil et Synergie 14.
Lire aussi l’article "Vingt ans de SOS"
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019