Reportages "Ados Congo"


En 2007 l’asbl Samarcande à co-réalisé et co-produit avec SOS Jeunes Quartier Libre une série de reportages audios intitulés "Ados Congo".

L’idée était de réaliser un regard croisé sur la jeunesse congolaise à Bruxelles entre jeunes congolais et adultes congolais. Le but était de cerner davantage les caractéristiques de cette jeunesse congolaise : son histoire, ses aspirations, son système de valeurs, son identité, afin de permettre aux travailleurs sociaux de SOS Jeunes Quartier Libre d’ajuster au mieux l’aide individuelle auprès de ce public.

Enfin, plus globalement, il s’agissait de confronter les attentes des jeunes et celles des adultes concernant la jeunesse ; leurs contradictions et leurs rapprochements.

Au total, une vingtaine d’interviews ont été récoltés, desquels ont été extraits 4 thématiques essentielles : 
les jeunes avec leurs parents ; leurs valeurs éducatives au sein de la famille en Belgique ; la religion et les croyances ; l’histoire de l’immigration et les difficultés concrètes et, en filigrane, la question d’un retour ou non au Congo.

L’animation a été assurée par Félicité Monguya, Fatima Zaitouni et Madeleine Guyot.

- Emission 1 : "Les jeunes avec leurs parents"
- Emission 2 : " leurs valeurs éducatives au sein de la famille en Belgique"
- Emission 3 : "La religion et les croyances"
- Emission 4 : "L’histoire de l’immigration et les difficultés concrètes"





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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019