La campagne Marguerite

L’école de la réussite pour tous

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Quelle école choisir pour mon enfant ? Voilà la question que se posent les parents lorsque les primaires s’achèvent et que l’heure des inscriptions en secondaire a sonné.

Alors que les parents devaient parfois aller jusqu’à camper devant les établissements scolaires pour y inscrire leurs enfants, désormais, avec le nouveau décret inscription, c’est révolu : il leur suffit d’indiquer sur le formulaire les écoles de leur choix par ordre de préférence et l’administration se charge du reste. Résultat : 95% des familles ont vu leur premier
choix satisfait
pour l’année scolaire 2011-2012.

Cependant, choisir une école secondaire reste compliqué pour bon nombre de parents. Si les écoles primaires sont chargées de les informer, ça ne suffit pas toujours.

Dans le cadre de la campagne Marguerite de l’école de la réussite pour tous, SOS jeunes, partenaire d’Infor Jeunes, a informé les familles ixelloises quant au décret inscription et au choix des écoles secondaires.

Afin de les rencontrer, SOS Jeunes a mis sur pied deux séances d’information à Ixelles en mars 2011 et a coordonné la diffusion locale d’affiches et de feuillets avec ses partenaires : le Service de la jeunesse de la commune d’Ixelles, l’école des devoirs « le Maître mot », la cellule locale d’accrochage scolaire de la commune et l’instruction publique d’Ixelles.

L’équipe de SOS Jeunes s’est également rendue dans différents établissements scolaires afin de rencontrer des parents et de les conseiller dans le choix d’une école ou, simplement, de leur communiquer des informations pratiques relatives au formulaire.

Enfin, fin mars 2011, lors du brunch de clôture de la campagne,
SOS Jeunes a organisé un vidéomathon où les participants
étaient interrogés sur leurs expériences scolaires. Pour la plupart, elle constitue leur meilleur ou leur pire souvenir… Quoiqu’il en soit, elle est déterminante dans l’épanouissement des jeunes.

C’est pourquoi, l’école de la réussite pour tous, favorisant l’égalité, la gratuité et l’intégration sociale est un défi majeur que SOS Jeunes entend relever.





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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019