Cette année, durant les 3 jours pas comme les autres, organisés par le Centre scolaire Eperonniers – Mercelis d’Ixelles, les élèves du second degré, encadrés par SOS Jeunes Quartier Libre, ont travaillé sur le thème annuel développé au cours de l’année par le Service étude de SOS au sein de l’école : « l’Initiation à la citoyenneté par le biais des acquis scolaires ».
Les élèves ont constitué 4 sous-groupes de travail différents. Les enseignants les ont répartis selon leurs envies en mélangeant les années et les options pédagogiques, afin de créer un esprit d’ouverture et de rencontres autour d’activités qui sortent de leur quotidien.
SOS Jeunes a placé au sein des sous-groupes des élèves de 4ème technique sociale qui avaient déjà travaillé au cours de mois précédents sur les questions de citoyenneté afin qu’ils y initient leurs pairs.
Les groupes ont travaillé sur quatre thèmes liés à la citoyenneté : l’immigration avec l’animation « Bruxelles, ville ouverte » la vie de quartier avec « les quartiers s’expriment » ; la pauvreté Nord / Sud avec « la pauvreté dans tous ses états » et enfin, la solidarité avec l’animation « affiche ta solidarité ».
Pour chaque thème, pendant trois jours, ils ont participé à des ateliers (calligraphie, capoeira, photographie, infographie…) où ils étaient invités à réaliser des travaux pratiques.
Par ce biais, SOS Jeunes Quartier Libre sensibilise et informe les jeunes à propos de thématiques citoyennes tout en leur permettant de se les approprier concrètement au travers des ateliers pratiques.
Ci-dessous les photos de l’atelier slam réalisé dans le cadre de l’atelier « la pauvreté dans tous ses états ».
Contact & information auprès de l’équipe de l’Accueil 24h/24h : contact@sosjeunes.be
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019