Débat sur En Ligne Directe.be : "Culture et Mobilité"

Les droits oubliés des enfants

Le 1er juillet dernier, le débat intitulé "Culture et Mobilité : Les droits oubliés des enfants" a été publié sur le site Internet En Ligne Directe, la banque d’images, de sons et de textes sur l’enfance et la jeunesse en Communauté française.

Quand on parle des droits de l’enfant, on pense immédiatement aux droits de se nourrir, de se loger décemment, d’aller à l’école ou encore d’être protégé. Ces droits, considérés à juste titre comme les droits de base des mineurs, sont malheureusement bafoués au quotidien pour un grand nombre d’enfants un peu partout dans le monde, mais aussi en Belgique.

Que dire alors des droits auxquels on ne pense pas tous les jours mais qui sont pourtant consacrés par la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989 ? Le droit, par exemple, d’exprimer une opinion, qu’elle soit politique, philosophique ou religieuse ; ou encore le droit de participer à la vie de sa communauté en tant que citoyen à part entière.

Parmi ces droits « oubliés » figurent très certainement les droits à la culture et à la mobilité. Pourquoi est-il important de les défendre ? En quoi sont-ils essentiels pour le développement et le bien-être des enfants ? Pour ce dernier débat avant l’été, David Lallemand a donné rendez-vous à ses invitées au Botanique, à Bruxelles, pour participer à un moment d’échange et de réflexion autour de ces droits oubliés.



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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019