Le débat « Au bout de nos peurs ». aura lieu le 22 novembre 2011 à 20h15.
Pour aborder cette thématique, seront réunis autour de la table : Michaël Foessel (Philosophe, Etat de vigilance. Critique de la banalité sécuritaire, 2010), Michel Graindorge (avocat et écrivain), Laurent Jacqua (auteur de La guillotine carcérale et du premier blog écrit par un prisonnier depuis sa cellule, chronique qu’il poursuit à présent pour Le Nouvel Observateur) et Dan Kaminski (Professeur de criminologie UCL). Le débat sera animé par David Lallemand.
Les intervenants seront interpellés par des praticiens et personnes ressources présents dans la salle.
A l’occasion de cette soirée, un hommage sera rendu à Charlie Bauer, « délinquant du monde et indiscipliné de la taule, révolté contre toute bassesse, intransigeant, entier, révolutionnaire ».
Le débat est gratuit et débutera à 20h15 et aura lieu dans la grande salle du Théâtre National Bd Emile Jacqmain 111-115 - 1000 Bxl.
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019