Diversité ou Diversion ? Colloque organisé le 8 mai 2012 à l’ULB

De la question sociale à la question ethnique ?

Les fortes critiques menées par l’ensemble du monde politique de droite européen à l’égard du multiculturalisme (Cameron, Merkel, Sarkozy ou Leterme en Belgique) nous laissent aujourd’hui présager un changement important des discours publics sur la diversité.

Les récentes émeutes Londoniennes ne font que renforcer la charge portée contre le « multiculturalisme » et la « diversité ».

Cette actualité pose des questions à la problématique de la diversité et de l’identité. C’est cette actualité qui nous a poussés à organiser un colloque contradictoire sur la question.

Ces questions opposent traditionnellement les auteurs autour du rapport que la gauche entretient avec la diversité culturelle – doit-elle se concentrer sur l’égalité (peu importe la dimension culturelle) ou doit-elle promouvoir la diversité culturelle comme facteur d’égalité ?

Certains y voient une manière d’occulter la question de l’égalité et d’autres une nécessité étant donné les discriminations réelles et spécifiques auxquelles sont soumis les populations stigmatisées.

Loin de vouloir simplement prolonger ces discussions, nous voudrions plutôt en discuter les fondements théoriques, historiques et sociologiques.

Salle Baugniet 9h00-17h00 - ULB Institut de sociologie, premier étage.

Avec :

  • Walter Benn Michaels : La diversité contre l’égalité. Université de Chicago
  • Marco Martiniello : La démocratie multiculturelle. Université de Liège
  • Roland Pfefferkorn : Articuler les rapports sociaux. Université de Strasbourg
  • Jean-Loup Amselle : Les diviseurs du peuple. EHESS Paris

- Inscription au colloque ici :

Grande conférence du soir

La lutte des femmes et des minorités contre la lutte des classes ?

A 19h30 à la salle Dupréel

Avec Nacira Guénif Souilamas et Walter Benn Michaels.

La soirée est organisée en collaboration avec Bruxelles Laïque, la revue Politique et l’institut Marcel Liebman.



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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019