Fondateur en 1977 de SOS Jeunes, Gustave Stoop nous a quitté le vendredi 14 décembre 2012 à l’âge de 81 ans. Toute sa vie il a oeuvré dans le milieu associatif, voulant " relever le défi des jeunes mal dans leur peau pour les aider à s’en sortir ou de familles mal dans leur peau pour les aider à trouver une issue ".
Prêtre, il fut aussi enseignant dans l’enseignement technique et professionnel. En réponse aux besoins exprimés par les jeunes , il se voua, dès les années 70 à créer et développer de nombreux projets sociaux, particulièrement nécessaires pour répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par les jeunes.
Membre de nombreux groupements et associations dont le Rotary Club de Bruxelles, Gustave Stoop aura marqué des générations entières de jeunes, mais aussi des centaines de collaborateurs, bénévoles ou rémunérés, qui ont œuvré avec lui dans des projets tels que Le Grain de Sel (une des premières maisons de jeunes à Bruxelles), Infor Jeune et Inter Jeunes , Infor Drogues, free-clinic , S.O.S. jeunes, Prospective Jeunesse, Sleep Well, Abbaye Saint-Gérard de Brogne, Proximité Santé, Job’in, Transit,…
De très nombreux hommes d’affaires bénévoles, politiciens, et personnalités de premier plan l’ont soutenu et aidé dans ses missions les plus variées, toujours pour le développement d’un secteur associatif diversifié au service des plus démunis.
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019