Marguerite : dites-le avec des fleurs … ou bien sans …


Pour rappel, la campagne Marguerite rassemble une trentaine d’acteurs de terrain, dont SOS Jeunes – Quartier Libre, qui veulent dédramatiser le décret « inscriptions » en informant les parents d’élèves qui entreront tout prochainement dans l’enseignement secondaire. Cette campagne vise à lever leurs éventuelles inquiétudes et répondre à leurs interrogations sur la procédure à suivre (formulaire unique, choix d’écoles, délais, …), afin de garantir l’accès aux meilleures conditions d’études à tous.

Pour l’occasion, Lex, artiste ixellois, a conçu le dispositif et s’est fendu d’une peinture mettant en scène la Ministre Dominique Simonet, particulièrement attentive aux suggestions faites par une marguerite aux mille visages, dont le pistil était occupé tour à tour par des personnes très concernées par le décret « inscriptions ».

Invitées à s’adresser directement à la Ministre, des dizaines de personnes ont formulé questions, encouragements, suggestions, ou encore coups de gueule, tout en étant photographiées. Une belle manière de prendre le pouls et de sensibiliser les familles, les jeunes et les autres publics concernés par l’application du décret.

Une compilation des photos reprenant les messages et les visages des gens sera réalisée pour la fin de ce mois de mars 2013. Et, bien entendu, le tout sera envoyé ensuite à la principale intéressée !

Lien utile : http://www.inforjeunesbruxelles.be/



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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019