Ecole de la réussite : dites-le avec des fleurs …
Alors que les inscriptions en première année de l’enseignement secondaire battaient leur plein et que le Décret Inscription revenait au devant de la scène durant les premiers mois de 2013, SOS Jeunes - Quartier Libre AMO a poursuivi sa mission en épaulant les parents et élèves concernés pour les aider à comprendre la portée du Décret Inscription et remplir les formulaires en connaissance de cause.
Cette année, SOS Jeunes - Quartier Libre AMO a également tenu à relayer les préoccupations des citoyens concernés par le décret et ce de manière ludique à travers un montage animé de photos.
A la façon d’une lettre ouverte adressée à la Ministre de l’Enseignement Madame Marie-Dominique Simonet, l’association a donné la parole aux élèves, parents d’élèves, professeurs, intervenants scolaires et toute personne se sentant concernée par cette question. (voir la vidéo, ICI)
Pour ce faire, les équipes de SOS Jeunes – Quartier libre AMO ont déployé une marguerite géante sur trois places publiques à Ixelles durant les mois de février, mars et avril 2013 afin que la Ministre puisse prendre le pouls des citoyens et entendre leurs attentes.
« Ecole pour tous ! », « Apprendre à rencontrer l’autre », « Trop d’élèves pour un seul professeur ! », « l’école est la chose la plus importante à mon âge », « Trop de devoirs et c’est le désespoir, … ». Tour à tour, six thématiques ont fait l’objet d’interpellations dans le but de construire une école égalitaire, sans échec, pour tous, sans exclusion et gratuite.
Avec plus de 20 autres acteurs du secteur associatif dont SOS Jeunes - Quartier Libre AMO, le Collectif Marguerite fait la promotion de l’école de la réussite.
Contact : ql@sosjeunes.be
Voir les anciennes actions, cliquez sur le lien :
L’action Marguerite 2012
L’action Marguerite 2011 : Vidéomathon
L’action Marguerite 2011 : L’école de tes rêves
Billet d'humeur
NEET : le néant n’a pas d’avenir
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019