La majorité, un passage redouté ?

Avoir 18 ans en errance à Bruxelles

SOS Jeunes - Quartier Libre et Abaka publient les résultats d’une recherche-action portant sur les difficultés perçues par les jeunes lorsqu’ils sont au seuil de la majorité. Des jeunes qui vivent ce passage et des intervenants professionnels témoignent …

Confrontées aux demandes de plus en plus pressantes de jeunes venus d’ici en Belgique ou d’ailleurs, au-delà de nos frontières, SOS Jeunes – Quartier Libre et Abaka ont lancé une recherche-action pour analyser et comprendre ce moment de crise et de rupture que représente le passage à la majorité pour le jeune bruxellois en difficulté en pointant particulièrement la question du lien qui doit être tissé entre le jeune et le monde adulte.

Les résultats de cette recherche menée en 2012 sont consultables en version synthétique ou en version complète

Een samenvatting in het Nederlands is ook beschikbaar hier



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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019