Campagne - Chaque Vie Compte !


Chaque vie compte, celle des enfants, des jeunes, des adultes, des personnes âgées, des personnes ayant une santé fragile, des pauvres, des isolés, des sans-abris, des personnes sans papier…

La plus grande motivation pour respecter les gestes barrières vient du désir de protéger nos proches, ceux qui nous entourent. Donc prenons ensemble le temps de faire une pause, de nous détendre et de parler de ce qui nous arrive. Pour mieux (nous) comprendre, éviter les conflits et être solidaires face au covid. Mais la vie ce n’est pas que se protéger des maladies.

C’est surtout être libre de vivre de nouvelles expériences, d’aller vers les autres, de se rassembler, de partager des émotions et des idées, d’être porté et soutenu par le collectif, de faire des choses ensemble et de grandir. Donc il est essentiel de créer là où c’est possible de la liberté durant la crise.

Pour mobiliser, libérer la parole et la porter sur la place publique, la campagne se décline en plusieurs actions diffusées du 1 er mars au 10 mars.
  1. Des vidéos conçues par les jeunes et diffusées sur Instagram, Facebook et d’autres « médias classiques » afin de créer des espaces d’expression. En effet, ces vidéos ont été conçues pour susciter des réactions sur les réseaux sociaux.
  2. Des micros-trottoirs également diffusés sur nos réseaux et qui récoltent la parole de ceux qu’on n’entend. De la rue aux réseaux sociaux, la campagne va donc créer des échanges là où ils n’en existent pas ou peu.
  3. En parallèle, une distribution de masques marqués du slogan de la campagne sera organisée dans plusieurs communes bruxelloises de façon à contribuer concrètement à l’effort collectif, mais aussi à rendre visibles les autres enjeux essentiels souvent occultés par cette crise sanitaire.






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Billet d'humeur

NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019