Le Service Etude a été initié au sein de SOS Jeunes - Quartier Libre en partenariat avec deux établissements scolaires ixellois, le Centre scolaire Eperonniers Mercelis (enseignement technique et professionnel) et L’Athénée Royal d’Ixelles – ARI - (enseignement général, technique de qualification et professionnel).
Il s’adresse :
Le programme du Service Etude se base sur la conviction que l’engagement bénévole représente une étape essentielle pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Cependant, le bénévolat et le volontariat restent encore souvent trop élitistes. Les jeunes qui bénéficient du Service Etude, ne sont que trop rarement les acteurs d’une action sociale. Or, l’engagement bénévole peut être un facteur déterminant pour leur avenir, car il leur apporte l’envie de prendre davantage de responsabilités, tant sur le plan personnel que professionnel et il revalorise l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.
A l’origine du projet, réside également l’envie d’intégrer le service à la collectivité aux programmes scolaires comme moyen d’ouvrir l’école sur le monde extérieur, d’apprendre aux élèves les notions de coopération et de solidarité, tout en leur transmettant des compétences.
L’objectif poursuivi est de transposer le modèle anglo saxon du Service Learning en Belgique. Il s’agit d’un programme pédagogique qui vise, d’une part, à redynamiser l’enseignement technique et professionnel, en y insufflant une dimension citoyenne et solidaire par le biais de service bénévole tout en générant de nouveaux apprentissages scolaires.
Le Service Etude est en partie financé par la Fondation BNP Paribas Fortis dans le cadre du programme JUMP ainsi que par le Ministère de l’Aide à la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre des projets expérimentaux.
Contact & information auprès de l’équipe de l’Accueil 24h/24 : contact@sosjeunes.be
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019