L’AMO ou Aide en Milieu Ouvert part du principe que l’initiative doit venir de la personne concernée.
SOS Jeunes-Quartier Libre tient compte du fait que la demande d’un jeune doit être volontaire et non forcée. Aucune autorité ne peut imposer au jeune de venir nous rencontrer.
Le jeune est au centre de l’action. Le travail entrepris se fait avec son accord et chaque étape doit être négociée avec lui. (Compréhension de la situation dans tous ses aspects, mise en évidence des possibilités d’action, prise de contact et négociation avec son environnement social et familial, démarches administratives, etc.). La personne concernée a le droit, à tout moment, de mettre fin à l’intervention.
L’aide proposée par notre service est totalement gratuite.
Toutes les informations recueillies dans le cadre de notre travail relèvent de la confidentialité. Les travailleurs sociaux sont tenus de respecter un code de déontologie édicté par la Communauté Française et sont soumis strictement à l’article 458 du Code Pénal relatif au secret professionnel.
Cliquez ici pour accéder au décret de l’Aide à la Jeunesse de la Communauté Française.
Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.
Amicalement à vous !
1er janvier 2019