Billet d'humeur

Ancien billet d’humeur


Ancien billet d’humeur




Edito


L’insouciance, le bonheur, la candeur… voilà ce qui devrait être l’apanage de la jeunesse !

Mais, la réalité est souvent tout autre : confrontés à une société de plus en plus rude, une précarité grandissante, des défis de vie sans cesse multipliés, de plus en plus de nos jeunes sont obligés de se débrouiller seuls, de se débattre avec les moyens du bord, d’inventer tant bien que mal leurs solutions …

Nous en rencontrons beaucoup à SOS et leur détresse, leur souffrance, sont de plus en plus flagrantes ! Ils nous arrivent écorchés, révoltés, déstructurés, parfois déjà désenchantés …

Notre premier devoir est, bien sûr, de les accueillir et de les rassurer. Puis, très vite, nous cherchons avec eux quelles pourraient être les voies durables de réconciliation avec eux-mêmes et avec leur entourage.

Il s’agit de les aider à redonner sens à leur vie, de leur rendre l’envie d’élaborer des projets, de retrouver les balises affectives dont ils ont tant besoin.

Cette recherche, entreprise avec chaque jeune qui s’adresse à nous, constitue le fondement du travail individuel.

Mais notre action ne serait pas complète si nous ne nous intéressions pas aux défis majeurs que rencontrent les jeunes, en particulier dans une grande ville comme Bruxelles. C’est là que votre soutien nous permet de développer des « actions » plus spécifiques. Depuis quelque temps déjà, la question de l’Ecole, de son sens, de son ancrage dans la vie des jeunes, nous interpelle. Trop de jeunes décrochent ou sont abandonnés en rade du système scolaire…

Raymond Veriter - Président




Edito


L’ école est un des lieux où, par excellence, les jeunes devraient s’épanouir, s’intégrer pour y construire leur identité et y développer la direction à donner à leur vie.

Or, le secteur est en souffrance : perte de sens pour beaucoup, crise de confiance des professeurs, manque d’établissements, persistance des
discriminations, perpétuation des inégalités sociales, violences psychologiques et physiques, ... sans compter, plus récemment, la lutte des parents pour pouvoir inscrire leurs enfants dans l’école secondaire de leur choix.

Pour tenter de remédier à certains de ces problèmes, il y a le nouveau décret « inscription » de la Communauté française de Belgique, destiné à
faciliter les modalités d’inscription pour les premières
secondaires.

Cependant, faire le ‘bon’ choix d’école pour leurs enfants reste problématique pour de nombreux parents. SOS Jeunes Quartier Libre, désireuse de promouvoir la réussite pour tous à l’école, a donc participé cette année à la campagne Marguerite afin de mieux informer les familles ixelloises sur le décret inscription pour les premières secondaires et pour les soutenir dans leurs démarches administratives.

L’école par ailleurs reste, - et ce de longue date -, au centre des préoccupations de SOS Jeunes Quartier Libre. Ainsi, avec son Service études et en concertation avec quelques établissements de son voisinage, SOS Jeunes Quartier Libre tente depuis quelques années de redynamiser l’enseignement traditionnel en y insufflant une dimension citoyenne et solidaire, tout en générant de nouveaux apprentissages scolaires.

« Trois jours pas comme les autres », organisés comme chaque année dans le cadre du Service étude, s’inscrit pleinement dans ce projet et vise à élargir ces expériences au plus grand nombre, au sein de nos écoles partenaires.

Raymond Vériter,
Président




Soutenir SOS Jeunes


Quand vous désirez soutenir un projet associatif, vous pensez souvent ‘dons’ ; or, il existe une autre façon, efficace et durable, de financer un projet qui vous tient à cœur : le legs.

Léguer tout ou une partie de ses biens à SOS Jeunes est un acte simple et
solidaire, qui reste révocable à tout moment, si votre situation familiale se modifie.

Plusieurs formules sont envisageables.

Vous avez des héritiers directs, vous pouvez décider, avec votre notaire, des dispositions envers eux, tout en couchant SOS Jeunes sur votre testament.

Faute d’héritiers directs, vous décidez de léguer tous vos biens à SOS Jeunes.

Pourquoi faire ce choix ?

D’une part, parce que vous soutenez formidablement nos actions et nous permettez de mettre sur pied de nouveaux projets. D’autre part, parce que vous avez la possibilité d’associer votre nom à nos projets, une manière généreuse de pérenniser le nom de votre famille.

Vous avez des héritiers éloignés auxquels vous souhaitez léguer un héritage, mais sans qu’ils ne doivent payer des droits de successions exorbitants.

Il s’agit du legs en duo. Avec cette formule, vous léguez une partie de votre patrimoine à SOS Jeunes, tout en désignant d’autres héritiers qui bénéficieront
d’un taux plus bas de droits de succession.

Pour tout conseil, n’hésitez pas à contacter notre notaire référent, Maître honoraire Chantal Loché, à l’étude Jean Van de Putte, par téléphone au
02.215.78.77, ou votre notaire habituel.

Pour plus d’informations en matière de dons, donation ou legs cliquez ici




Edito


Le 12 août 2011 s’achevait l’année internationale de la jeunesse, initiée par l’Organisation des Nations Unies. Au cours de l’année écoulée, les jeunes auront particulièrement pu influencer le cours de l’Histoire en initiant des mouvements démocratiques partout dans le monde. Ils ont montré que, quelles que soient les circonstances, si on y croit et, surtout, si on le veut, un futur meilleur est toujours possible. Ils ont par là aussi démontré qu’il est indispensable de continuer à investir dans l’humain et dans les perspectives d’avenir de la jeunesse.

Chez nous, ce sont les mobilisations d’Indignés – des jeunes pour la plupart - qui ont mis en évidence leur profond désarroi face à l’avenir et leur ras-le-bol face à la précarité vécue actuellement par un nombre croissant d’entre eux, notamment en termes d’emploi, de logement, de soins,….

Mais d’une certaine façon, ces cris sont des appels à l’espoir. Si nous prenons le temps d’écouter ces appels et leur message, nous ne pouvons rester impassibles.

C’est pourquoi, nous travaillerons encore davantage afin de leur donner les moyens de préparer un avenir plus crédible et plus enthousiasmant. A notre manière, c’est ce à quoi nous travaillons inlassablement à SOS Jeunes depuis de nombreuses années

En 2012, l’association fêtera en effet déjà ses 35 ans. Pendant toutes ces années, SOS Jeunes a évolué en s’adaptant et en relevant les défis sans cesse renouvelés de son public.

Raymond Veriter

Président




Edito


Le 26 avril dernier, SOS Jeunes - Quartier Libre participait à la fête des 20 ans du décret de l’Aide à la Jeunesse, organisée au Cinquantenaire à Bruxelles, où 700 travailleurs du secteur étaient présents.

Cette date anniversaire est pour nous l’occasion de vous rappeler l’essence même du travail de SOS Jeunes – Quartier Libre, en tant que service d’Aide en Milieu Ouvert de l’Aide à la Jeunesse.

L’Aide en Milieu Ouvert signifie que nous accueillons tous les jeunes en difficulté, en leur proposant un accompagnement, confidentiel et non-mandaté ; nous agissons donc à la demande du jeune ou de sa famille.

L’action de SOS Jeunes – Quartier Libre s’inscrit dans une logique préventive. Outre l’aide individuelle et l’accueil d’urgence de nuit, nous cherchons à agir sur les causes des problématiques en matière de jeunesse : décrochage scolaire, précarité, rupture, errance, fugue…

C’est précisément dans cette logique de prévention – et pour « sortir de nos murs » - que, depuis plusieurs années déjà, SOS Jeunes - Quartier Libre travaille sur la question scolaire en partenariat étroit avec deux écoles ixelloises, dans le cadre du projet « Service Etude ».

Ce travail en milieu scolaire part de plusieurs constats. De nombreux jeunes qui fréquentent nos services sont en décrochage scolaire partiel ou total. Fragilisés par leur contexte socioculturel d’origine, ils vivent des échecs successifs sans remédiation, des difficultés de compréhension entre leur famille et l’école ou encore, des relégations prématurées dans l’enseignement spécialisé. Autant de facteurs cumulés qui les poussent progressivement à décrocher de l’école et, à terme, à faire l’expérience de la rupture et de l’errance.

Pour prévenir le décrochage scolaire, SOS Jeunes – Quartier Libre propose des activités, en partenariat avec les enseignants, afin de redynamiser l’enseignement secondaire général technique et professionnel et de redonner aux élèves le goût d’apprendre.

Raymond Veriter - Président




Edito


Depuis sa création, SOS Jeunes – Quartier Libre a toujours été pionnière en matière d’aide à la jeunesse. C’est ainsi que notre association fut, pendant des décennies, le seul centre d’accueil d’urgence 24h sur 24 pour jeunes en détresse à Bruxelles.

Confrontée à des défis, hélas, sans cesse grandissant chez les jeunes en termes de précarité, de ruptures, de décrochage scolaire, d’errance et d’insertion socio-professionnelle, SOS Jeunes – Quartier Libre met régulièrement en œuvre des projets concrets et innovants afin d’y répondre, tout en veillant à interpeller simultanément les pouvoirs publics.

Parmi ceux-ci : « le projet 17-25 ans : la majorité, un passage redouté » qui vient en aide aux jeunes majeurs en situation de grande précarité. Suite à la « crise », la situation des 17-25 ans ne cesse de se dégrader. Face à ce dramatique constat, l’objectif que nous poursuivons, avec d’autres associations actives sur le terrain, est de mettre rapidement en place de nouvelles pratiques innovantes et concrètes d’accompagnement de ces jeunes adultes en matière d’aide sociale et médicale, de formation, de logement, …..

Raymond Veriter,
Président




Edito


L’année 2012 touche à sa fin, l’occasion pour nous de vous présenter le bilan annuel de SOS Jeunes - Quartier Libre.

Cette année, deux faits ont marqué le secteur de l’Aide à la Jeunesse dans son ensemble et notre association en particulier : la crise de l’accueil l’hiver dernier et la précarisation grandissante des jeunes qui font appel à nous.

En janvier 2012, SOS Jeunes – Quartier Libre se voyait littéralement prise d’assaut par des jeunes sans logement, devant faire face à la rudesse de l’hiver. 43% des demandes d’interventions auprès de nos services ont eu lieu à cette période particulièrement difficile.

Déjà en décembre 2011 (voir la rubrique « news » du site www.sosjeunes.be), des ONG et associations bruxelloises s’unissaient au sein de la plateforme « SOS Accueil », afin de tenter de remédier au manque de places dans les centres d’hébergement. A travers cette action, elles espéraient interpeller le gouvernement qui, depuis trois ans, ne prend aucune mesure pour y remédier.

Le 7 février 2012, SOS Jeunes – Quartier Libre organisait une conférence de presse dénonçant l’absence de réponse politique aux besoins primaires des jeunes qui se trouvent en situation de danger. A cette époque, notre service recevait jusqu’à 15 demandes d’hébergement par jour de jeunes qui cherchaient un lieu où dormir, de quoi manger et une personne à qui parler.

L’hiver est à nouveau là et nous ne savons pas encore quelles mesures seront prises par les pouvoirs publics afin de pallier au manque de structures d’accueil. Notre service n’étant pas équipé pour répondre à toutes les demandes des jeunes sans logement, nous redoutons d’être à nouveau submergés et de revivre le même scénario que l’année passée, sans véritables leviers d’action auprès des pouvoirs publics.

La crise de l’accueil n’est cependant que la face visible d’un autre phénomène de société, bien plus profond : l’augmentation des jeunes en situation de grande pauvreté. 35 % des jeunes qui se sont présentés auprès de nos services au premier semestre 2012 ont déclaré être dans « une situation de précarité économique ».

Cette pauvreté touche particulièrement le public des jeunes adultes, avec lequel nous travaillons dans le cadre du « projet 17-25 ans : la majorité, un passage redouté ».

Au moment de passer à l’âge adulte, ces derniers se trouvent totalement désemparés face aux responsabilités qu’ils sont censés assumer (travail, logement, …). Dans le cadre de ce projet, nous sommes allés à leur rencontre, au travers d’entretiens individuels, afin de percevoir au mieux ce qui se joue pour eux.

Ces enjeux collectifs auxquels notre association est confrontée sont le reflet d’une société en « crise », appelée à se réinventer face au déclin économique et à l’impuissance politique. Nous en sommes conscients et tentons, jour après jour, de relever ces défis en apportant, au niveau individuel, une aide de qualité, en travaillant sur le terrain, au niveau local et en mettant sur pied des projets collectifs innovants et concrets.

Connue pour être pionnière en matière d’Aide à la Jeunesse, plus que jamais SOS Jeunes – Quartier Libre devra démontrer sa capacité à innover dans son secteur...

Raymond Veriter,




S’enrichir des expériences des autres


Cela fait plusieurs années que SOS Jeunes et l’Athénée Royal d’Ixelles entretiennent d’excellentes relations. SOS Jeunes et le corps professoral de l’école partenaire portent ensemble un projet pédagogique, le Service Etude, dont l’objectif fondamental est d’initier et de former les élèves à la citoyenneté active et participative. L’enseignement s’en trouve ainsi redynamisé, en y insufflant une dimension citoyenne et solidaire. Ces jeunes retrouvent du sens à leurs apprentissages et retrouvent le goût et la curiosité pour mieux comprendre leur environnement.

Des activités bénévoles sont mises sur pied, des projets à long terme sont mûris ensemble, des réalisations concrètes se développent. Tout concourt à construire de futurs citoyens qui se respecteront dans leurs différences, coexisteront avec leurs aspirations personnelles et vivront en pensant au bien commun. Poursuivant cette même idée, le Service Etude de SOS Jeunes emmènera en mai 2013, dix-huit rhétoriciens de l’Athénée Royal d’Ixelles en Andalousie.

Berceau du flamenco, carrefour d’échanges entre civilisations, l’Andalousie offre un excellent exemple réussi de la coexistence de différentes cultures en un même lieu. L’Andalousie, ainsi que son histoire, son patrimoine architectural, sa culture diversifiée, offrira un terrain idéal d’expérience à nos 18 jeunes bruxellois. Cette expérience revêt un coût financier qui peut s’avérer colossal pour chacun de ces 18 jeunes et leur famille. Certains auront d’ailleurs pour la première fois l’occasion de passer la frontière. SOS Jeunes en est particulièrement conscient et a élaboré un programme calculé au plus juste pour garantir le départ de chacun de ces rhétoriciens et la réussite de l’expérience andalouse.

La classe des 18 étudiants élus s’active depuis septembre 2012 pour réunir les sommes nécessaires au départ, car chacun devra débourser personnellement 350 EUR pour participer au programme de 9 jours. De la vente de petits-déjeuners aux activités festives, nos 18 jeunes cherchent les ressources pour boucler leur budget.

SOS Jeunes fait appel aussi à vous, internaute, pour parrainer chacun de ces jeunes et réduire le plus possible la charge financière que représente ce voyage. Avec un don aussi minime soit-il additionné d’un autre don, on peut construire des merveilles aussi n’hésitez pas à soutenir ce projet et à nous transmettre votre don via note compte bancaire BE62 2100 5095 5061 avec la communication W131. Chaque donateur de SOS Jeunes peut très largement contribuer au succès de ce projet éducatif novateur. Soyez déjà chaleureusement remerciés pour votre geste !

Raymond Vériter, Président.

PS : notre association est habilitée à fournir une attestation fiscale pour ton don égal ou supérieur à 40 euros




Rendre nos actions pérennes …


Le dicton « Donne du poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ! » revient régulièrement sur le devant de la scène lors de l’organisation des grandes campagnes d’appel à la solidarité. Il illustre bien la nécessité de ne pas se limiter à appliquer un emplâtre sur une jambe de bois sans s’attaquer plus profondément à la source du mal, pour tenter d’y apporter des solutions durables.

Chez SOS Jeunes, nos interventions dans l’aide à la jeunesse nous ont fait approcher multitude de cas et multitude de situations vécues. Décrochage temporaire, voire interruption du cursus scolaire, rejet du jeune par les structures d’accueil traditionnelles, fugue, errance, appel à l’aide ou « simple » demande d’informations, sont autant de situations rencontrées. Jeunes en rupture familiale, institutionnelle, MENA, filles mineures enceintes, donnent une idée de l’extrême diversité de notre public et de la nécessité de chercher à chaque fois des réponses adaptées et constructives.

Au fur et à mesure des situations rencontrées et de leur pratique, les équipes de SOS Jeunes ont accumulé une quantité d’enseignements divers, une capacité d’analyse unique, un réservoir d’actions-réponses potentielles, … Bref, ils ont développé un réel savoir-faire tout à fait spécifique.

Des projets circonstanciés plus larges ont émergé de ce savoir-faire accumulé au fil des expériences rencontrées. Ainsi,- et pour n’en citer que quelques uns- le projet « fugue », le service « Etude », l’antenne « Quartier Libre » et son ancrage local ou encore le projet Solidarcité, ont constitué et constituent toujours des réponses innovantes à une série de situations observées et aux défis lancés par la Jeunesse.

Régulièrement confrontés à de nouvelles problématiques de jeunes en difficulté pour lesquelles manquent des réponses adaptées , les équipes de SOS Jeunes doivent nécessairement continuellement chercher des pistes nouvelles mais, pour autant, nous ne voulons pas abandonner les solutions qui fonctionnent déjà et encore moins celles qui fonctionnent très bien et ont prouvé leur utilité.

Notre projet « fugue », fondé en 2004, comme l’article principal de ce feuillet le détaillera, garde toute sa pertinence et son urgence. Il a en effet trouvé directement son public et a constitué une réponse efficace à une souffrance typiquement jeune dont on parle hélas trop peu.

Près de dix années plus tard, ce projet, élaboré comme réponse à cette souffrance particulière des jeunes, existe toujours bel et bien mais…. n’est quasiment plus financé que sur les fonds propres de l’asbl. L’aide institutionnelle de départ s’est en effet muée en aide financière occasionnelle puis, aujourd’hui, s’est finalement tarie. Or, le phénomène de la fugue existe toujours et la demande reste énorme …. Heureusement, nous pouvons compter sur vous, fidèles donateurs, pour assurer la pérennité de nos actions. Soyez en très sincèrement remerciés !




NEET : le néant n’a pas d’avenir


Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !





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NEET : le néant n’a pas d’avenir

Contraction de l’expression anglaise Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), l’acronyme NEET désigne les jeunes de 15-34 ans, célibataires, qui vivent chez leurs parents, ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi.
Vous imaginez aisément que, sans projet de vie, le jeune NEET n’a pas des dizaines de perspectives à long terme : on perçoit aisément les difficultés qui vont commencer à se présenter graduellement si le jeune ne parvient pas à sortir de ce « statut » qui
n’en est pas un. Les instituts de statistiques et les gouvernements ont commencé à s’intéresser à ce phénomène des NEET, car les autres données (telles que le taux du chômage ou le pourcentage de réussite des études ou même des échecs) ne rendent absolument pas pleinement compte de la situation des jeunes. Sans entrer dans les détails, on sait que la proportion de NEET chez nos jeunes a une furieuse
tendance à augmenter.
Les équipes de SOS Jeunes – Quartier Libre connaissent bien cet engrenage qui fait, petit à petit, qu’un sorti de l’école s’enlise. Plus de formation, pas d’emploi, pas de stage, il se replie sur lui et se démotive. On en vient ensuite à la dégradation de sa propre image et à la désaffiliation. On se doit d’agir en amont afin d’éviter de tomber dans l’engrenage des NEET. Parce que le néant n’a pas, soyons honnête, beaucoup d’avenir. Le projet « Un jour, demain ! », de notre Antenne ixelloise Quartier Libre, vise notamment à informer les jeunes de ce qui est possible après l’école. Il s’adresse à un public particulier qui est constitué de jeunes de sixième année de l’enseignement spécial. Que se passe-t-il après l’école ? Comment entrer dans la vie active ? Un DVD reprend des témoignages d’aînés, connus des jeunes, qui racontent leur parcours… Une série de témoignages qui doivent permettre aux jeunes de prendre leur propre envol, une fois l’école quittée.

Amicalement à vous !

1er janvier 2019